On continue pour cette nouvelle année avec le cinquième volet d'une franchise essoufflée depuis bien des années, celle où la mort n'aime pas qu'on déjoue son plan, vous aurez reconnu facilement Destination Finale 5. La presse semblait avoir un regard un peu plus enjoué quant à ces nouvelles aventures d'une petite dizaine de têtards tout frais, et comme à chaque épisode, on avait hâte de voir le résultat. A la tête d'un casting dont les membres sont tous plus physiquement insupportables les uns que les autres, le patron des effets visuels d'Avatar, réalisant son premier vrai long métrage, pété de tunes qui plus est. Rien à attendre donc, enfin disons plutôt que c'est le troisième volet où seules les scènes de mise à mort éveillent les curiosités, et nous fait exploser à la face notre sadisme latent. Néanmoins, c'est tout de même bon un peu de violence surnaturelle dans ce monde cartésien rempli de douceur...
Aucun réalisateur de la franchise n'a osé prendre le risque de déjouer le plan de la formule qui marche au box-office, alors ce dernier film n'échappe pas à la règle. La première demi-heure est tout de même riche dans le n'importe quoi. Présentation des personnages, on a donc un couple qui bat de l'aile, un autre couple avec un sosie de Tom Cruise aux sourcils de Domenech, une donzelle rebelle botoxée, bref des acteurs mauvais comme des cochons et pas le moins du monde aidé par leurs rôles fades et grotesques, mais on commence à avoir l'habitude avec DF. C'est sans fond, mais après tout on est venu voir des morts sans la moindre once de honte. Un petit clin d’œil (tout à fait inutile, les "puristes" n'apprécieront même pas) à Destination Final 2, and Show Must Go On ! Cette année au menu, pas de crash d'avion, pas de manèges qui s'affolent, on met les petits plats dans les grands et on fait ça bien: un pont mesdames messieurs. En France, on a eu la grande tempête de 1999 qui arrache des arbres et fait voler les tuiles, aux Etats-Unis des grands vents et deux marteaux-piqueurs suffisent pour détruire un pont. Forts ces américains, la folie des grandeurs. Admettons que cela soit possible, pour un peu qu'on soit sensible au drame liturgique des trois petits cochons. Nos amis y échappent de peu, dommage.
Alors c'est là que doit vraiment démarrer le film, on a déjà bouffé une demi-heure loufoque, aucun personnage ne nous émeut, sauf peut-être la brune dépravée aux lèvres gonflées et au physique parfait, des faux airs de Megan Fox c'est pas donné à tout le monde. Point positif, quand la mort rode, on est pas déçu. L’appréhension fonctionne bien la plupart du temps, notamment pour la scène du clou. Même si ce nouvel épisode reprend la sauce de ce qui marchait avec ses ainés, l'intrigue progresse, et un nouvel enjeu vient corser la thématique poussièreuse du film. Il serait possible de sauver sa vie en tuant quelqu'un. Approche intéressante quand on sait l'enjeu qu'un tel questionnement pourrait soulever. Enfin une bonne idée! Mais quel dommage que celle-ci ne soit vraiment abordée qu'un quart d'heure avant la fin...C'est déjà la fin et le film se termine sur un switch final sympathique, énième clin d'oeil assumé aux premiers DF.
Globalement, DF5 apporte un nouvel enjeu, trop peu exploité par des gens qui savent très bien que le point attractif du film est la mise à mort de chaque personnage, et en 3D s'il vous plait. Triste constat mais qui suit la logique de ce genre de blockbuster qui mise tout sur ses effets visuels et qui joue sur l’appréhension du spectacteur, même si cette notion d’appréhension a une forte tendance à s'estomper à mesure que le film progresse.
Mauvais film, plaisir coupable.
Alors c'est là que doit vraiment démarrer le film, on a déjà bouffé une demi-heure loufoque, aucun personnage ne nous émeut, sauf peut-être la brune dépravée aux lèvres gonflées et au physique parfait, des faux airs de Megan Fox c'est pas donné à tout le monde. Point positif, quand la mort rode, on est pas déçu. L’appréhension fonctionne bien la plupart du temps, notamment pour la scène du clou. Même si ce nouvel épisode reprend la sauce de ce qui marchait avec ses ainés, l'intrigue progresse, et un nouvel enjeu vient corser la thématique poussièreuse du film. Il serait possible de sauver sa vie en tuant quelqu'un. Approche intéressante quand on sait l'enjeu qu'un tel questionnement pourrait soulever. Enfin une bonne idée! Mais quel dommage que celle-ci ne soit vraiment abordée qu'un quart d'heure avant la fin...C'est déjà la fin et le film se termine sur un switch final sympathique, énième clin d'oeil assumé aux premiers DF.
Globalement, DF5 apporte un nouvel enjeu, trop peu exploité par des gens qui savent très bien que le point attractif du film est la mise à mort de chaque personnage, et en 3D s'il vous plait. Triste constat mais qui suit la logique de ce genre de blockbuster qui mise tout sur ses effets visuels et qui joue sur l’appréhension du spectacteur, même si cette notion d’appréhension a une forte tendance à s'estomper à mesure que le film progresse.
Mauvais film, plaisir coupable.